Rendements $CA
Rendements bruts pondérés dans le temps et présentés en $US
Volatilité des rendements mensuels | |||
---|---|---|---|
Obligations CA* | Stratégie Demos | Actions* | |
(BBgBarc 1-5 Yr Treasury) | (S&P 500 Comp TR CA) | ||
Pire rendement mensuel | -1.9% | -2.9% | -6.6% |
Meilleur rendement mensuel | 1.4% | 1.4% | 8.6% |
Volatilité | 3.3% | 4.3% | 15.2% |
Ratio Rendement-Volatilité | -0.50 | 0.48 | 0.35 |
Ces statistiques sont basées sur le rendement depuis la création du composite (1 juin 2020)
* Source : FactSet, Morningstar, Raymond James Ltd.
Bien souvent, la peur de perdre engendrée par la volatilité des marchés boursiers contribue grandement aux mauvaises décisions prises par les investisseurs.
Projection de rendements futurs | ||
---|---|---|
Obligations1 | Stratégie Demos2 | Actions3, 4 |
4.5% | 7.0% | 5.0% |
1Rendement à l'échéance des obligations canadiennes 1-5 ans en date du 31 mai 2023
2 Cible de rendement entre 6% - 8%
3 Rendement moyen prévu pour les 15 prochaines années selon ratio cours-bénéfice de Shiller
Rendements $US
Rendements bruts pondérés dans le temps et présentés en $US
Volatilité des rendements mensuels | |||
---|---|---|---|
Obligations US* | Stratégie Demos | Actions US* | |
(BBgBarc 1-5 Yr Treasury) | (S&P 500 Comp TR) | ||
Pire rendement mensuel | -2.0% | -3.0% | -9.2% |
Meilleur rendement mensuel | 2.0% | 2.1% | 10.9% |
Volatilité | 4.0% | 5.1% | 20.1% |
Ratio Rendement-Volatilité | -0.42 | 0.89 | 0.77 |
Ces statistiques sont basées sur le rendement depuis la création du composite (1 juin 2020)
* Source : FactSet, Morningstar, Raymond James Ltd.
Bien souvent, la peur de perdre engendrée par la volatilité des marchés boursiers contribue grandement aux mauvaises décisions prises par les investisseurs.
Projection de rendements futurs | ||
---|---|---|
Obligations US1 | Stratégie Demos2 | Actions US3, 4 |
4.7% | 7.0% | 5.0% |
1 Rendement à l'échéance du S&P U.S. Treasury Bond 1-5 Year Index en date du 31 mai 2023
2 Cible de rendement entre 6% - 8%
3 Rendement moyen prévu pour les 15 prochaines années selon ratio cours-bénéfice de Shiller
4 https://www.morningstar.com/articles/1074631/experts-forecast-stock-and-bond-returns-2022-edition
N-B. Statistiques additionnelles disponibles sur demande
Dans notre vidéo précédente sur notre stratégie d’options, nous avons couvert brièvement nos perspectives de rendement et pourquoi nous croyons que notre stratégie est la meilleure dans le contexte actuel. Si vous ne l’avez pas déjà vu, vous pouvez accéder à la première partie ici.
Dans cette vidéo-ci, nous allons vous présenter un exemple concret de notre stratégie:
Admettons que j’ai 102 000$ US disponible et j’ai identifié qu’INTEL est une compagnie qui répond à nos critères de sélection. Nous allons assumer des montants en dollars américains pour cet exemple, parce que la réalité est qu’il y a beaucoup plus de choix disponibles aux États-Unis qu’au Canada. Le prix en bourse d’INTEL est actuellement de 48,25$ par action. Ma première alternative serait de simplement d’investir mon 102 000$ tout de suite et d’acheter 2110 actions d’INTEL à 48,25$. Cette décision me permettrait de participer à 100% de la hausse du prix de l’action, mais aussi à 100% de la baisse du prix.
Le deuxième choix qui s’offre à moi est le suivant. Au lieu d’acheter immédiatement des actions d’INTEL, je peux vendre des options qui m’obligerait à acheter des actions d’INTEL seulement si son prix tombait à 42,50$, soit 11,9% moins cher. Je laisse donc mon 102 000$ en liquide pour le moment. Je peux l’investir dans un compte d’épargne à intérêt élevé en attendant pour recevoir un revenu d’intérêt. Ensuite, je vends 2 400 options sur INTEL avec un prix d’exercice à 42,50$ et une échéance de 43 jours. Cela veut dire que si le prix d’INTEL descend en dessous de 42,50$ au cours des 43 prochains jours, je me fais « exercer » et je suis dans l’obligation d’acheter 2 400 actions d’INTEL au prix de 42,50$, peu importe quel est le prix en bourse à ce moment-là. Cela équivaut donc à avoir une exposition totale de 102 000$, soit 2 400 actions à 42,50$. Donc, si le prix d’INTEL est de 40$ à la fin du mois, je suis quand même obligé de payer 42,50$.
Vous vous demandez peut-être, mais pourquoi ne pas simplement attendre qu’INTEL tombe à 42,50$ pour l’acheter au lieu de se compliquer la vie de vendre des options? Et bien, parce que nous sommes bien payés pour le faire! Dans l’exemple d’INTEL, on reçoit 0,38$ par option vendue, pour un total de 912$, ce qui représente un rendement de 0.9% pour la période de 43 jours, ou l’équivalent de 7,6% annualisé. Le terme annualisé veut simplement dire que si nous recommencions cette transaction à chaque 43 jours pendant un an, nous aurions un rendement de 7,6%. Il faut penser à la vente de l’option comme si on vendait une assurance à un autre investisseur. Disons que je suis l’investisseur qui paye la prime à Marc-André. À l’inverse de lui, je détiens 2 400 actions d’Intel dans mon portefeuille qui valent présentement 48,25$ chaque. Je suis prête à assumer une perte de maximum 11,9% par action, alors si INTEL descendait à 42,50$ ou plus bas, je voudrais vendre mes positions. Pour être certaine de pouvoir vendre mes positions à 42,50$ minimum, je suis prête à payer une assurance, qui est la prime de l’option, à Marc-André qu’il s’engage à me payer 42,50$ si le prix d’INTEL au bout de 43 jours est à 42,50$ ou moins.
Alors, en résumé, je vends des options sur des actions que je serais content de détenir dans mon portefeuille mais à un prix d’achat plus bas. Si à l’échéance de l’option le prix de l’action est inférieur au prix d’exercice (donc 42,50$ dans le cas de notre exemple avec INTEL), je garde la prime de 0,38$ par option que j’ai reçue au début mais j’ai l’obligation d’acheter les actions d’INTEL à Corinne pour 42,50$ chaque avec mon 100 000$ de côté. Si, à l’inverse, le prix d’INTEL au bout de 43 jours n’a pas descendu en dessous du prix d’exercice de 42,50$, je garde les primes reçues et je n’ai pas besoin d’acheter ses actions. Je recommence donc le processus pour une autre période.
Critères de sélection des compagnies
Un point très important de notre stratégie est la sélection des compagnies sur lesquelles on vend des options. Tout comme dans notre modèle d’actions régulier, nous recherchons des compagnies qui réunissent la plupart de nos 10 critères de sélection.
Nous recherchons une compagnie avec des flux monétaires positifs, un niveau de dette acceptable, un rendement des flux monétaire supérieur à 6%, une croissance positive des ventes et avec une recommandation généralement positive des analystes.
De plus, nous visons une croissance historique des flux monétaires supérieure à la croissance future requise, nous voulons que les dividendes et les rachats d’actions complètement financés par les flux monétaires et non financés par de la dette, une stabilité de l’équipe de direction, un volume quotidien de transactions suffisant et finalement, on vise des compagnies avec une exposition maximale de 20% à un seul et même client.
Bénéfices et risques
Parlons maintenant de bénéfices et de risques. Dans notre vidéo précédente, nous avons parlé de certains risques et bénéfices de notre stratégie.
Voici des détails plus techniques.
Si on retourne à notre exemple d’INTEL, notre premier choix était de simplement investir le 102 000$ en actions tout de suite. Avec ce choix, on participe à 100% à l’appréciation du prix. Par contre, si l’action descend, on subit également la baisse à 100%. Avec la stratégie d’options, c’est un peu différent. Puisque nous ne détenons pas l’action d’INTEL, notre potentiel de gain est limité à la prime qu’on reçoit, qui dans cet exemple est de 0,9% pour 43 jours ou encore 7,6% annualisé, en plus de l’intérêt qu’on fait sur le 102 000$ mis de côté. Par contre, nous aurons un potentiel de perte seulement si le titre passe de 48,25$ à 42,50$ sur 43 jours, ce qui représente un coussin de 11,9%. Il est aussi possible que le titre descende plus bas que 42,50$ et que nous soyons quand même obligés de le payer 42,50$.
Nous avons été très en détails, mais, encore une fois, voici les points principaux à retenir :
- Nous nous engageons pour des périodes de 90 jours maximums.
- Les compagnies sont choisies pour leurs qualités fondamentales. Nous pourrions décider de les détenir à long terme.
- Nous visons un « coussin » entre 10% et 15%. Cela veut donc dire que nous choisissons un prix d’exercice environ 10%-15% en dessous du prix actuel.
- La prime reçue est généralement un gain en capital si on détient l’option jusqu’à l’échéance, donc seulement la moitié du rendement est imposable.
En terminant, on croit que dans le contexte actuel, c’est la stratégie la plus rentable étant donné les taux d’intérêts presque nuls et l’appréciation limitée du prix futur des actions. C’est une stratégie visant un plus faible niveau de volatilité que les actions, qui génère des revenus récurrents et généralement avantageux sur le plan fiscal et qui peut permettre de retirer des montants sans impôts pour les détenteurs d’entreprises privés, comme nous en avons discuté dans notre première vidéo.
Donc, si vous désirez en connaître davantage, nous n’avez qu’à communiquer directement avec nous aux coordonnées bas de l’écran. Merci pour votre écoute et n’hésitez-pas à partager!
N-B : Stratégie disponible seulement dans les comptes marges, soit individuels ou de compagnies et sujette à certains minimums.
Avertissement
Les statistiques, les données factuelles et les autres renseignements figurant dans ce document proviennent de sources jugées fiables, mais dont l’exactitude ne peut être garantie. Ils sont fournis à des fins informatives seulement et ne doivent pas être considérés comme un conseil en investissement personnel ou une sollicitation pour acheter ou vendre des titres. Les conseillers Raymond James ne sont pas des conseillers fiscaux et nous recommandons aux clients de demander l'avis indépendant d'un conseiller professionnel sur les questions fiscales. Les opinions sont celles de l'auteur, Marc-André Turcot, et pas nécessairement celles de Conseils en placement Raymond James Ltée. toute décision d'investissement. Les investisseurs qui envisagent une stratégie d’investissement devraient consulter leur conseiller en placement pour s’assurer qu’elle est adaptée à la situation de l’investisseur et à sa tolérance au risque avant de prendre toute décision.
* Le traitement fiscal des transactions d’options peut être complexe.
Nous vous recommandons de confirmer avec votre conseiller fiscal si ces
transactions devront être rapportées, selon votre situation, dans le
compte de revenu ou dans le compte de capital. Les transactions incluses
dans le compte de revenu sont imposables à titre de revenu ordinaire
alors que les transactions incluses dans le compte de capital sont
imposables à 50% à titre de gain en capital et la partie non imposable
est incluse dans le compte de dividende en capital dans le cas d’une
entreprise.Le traitement fiscal des transactions d’options peut être
complexe. Nous vous recommandons de confirmer avec votre conseiller
fiscal si ces transactions devront être rapportées, selon votre
situation, dans le compte de revenu ou dans le compte de capital. Les
transactions incluses dans le compte de revenu sont imposables à titre
de revenu ordinaire alors que les transactions incluses dans le compte
de capital sont imposables à 50% à titre de gain en capital et la partie
non imposable est incluse dans le compte de dividende en capital dans le
cas d’une entreprise.